Hani Ferland écrit son nom comme ça depuis le secondaire et est comme pognée avec.
Ça lui cause parfois des problèmes d’identité.
Originaire du Canton de Valcourt, elle habite Sherbrooke depuis moult années.
C’est d’ailleurs à l’Université de Sherbrooke qu’elle a complété un baccalauréat en études littéraires et culturelles en 2011 (fallait plugger ça, pardon).
Photographe
En 2000, elle commence à s’intéresser à la photographie avec un Olympus argentique qu’elle n’a jamais maitrisé.
Gagnant en expérience, en pratique et en nouvel appareil photo, on a finalement pu voir ses clichés dans plusieurs maisons de la culture et centres d’art de l’Estrie, notamment sa série sur le patrimoine religieux en 2014 à la Poudrière de Windsor, celle sur les chats au Centre d’Art de Richmond en 2015 et celle relatant les 75 ans de l’Orchestre Symphonique de Sherbrooke dans le hall de la salle Maurice O’Bready en 2015.
Elle fut également l’instigatrice de l’exposition collective Muse en lumière réunissant une douzaine de photographes estriens autour d’une même muse en la personne de l’artiste Valérie Whissel. Les fonds amassés lors de cet évènement furent remis au GRIS Estrie.
On a pu voir sa créativité à l’oeuvre sous l’égide d’Arrimage Estrie, organisme qui milite pour le développement d’une image corporelle positive, alors qu’elle est derrière la campagne photographique Aime-toi comme chat en 2019 et derrière la réalisation du concours de Air Guitar organisé pour l’organisme en 2017.
Artiste point-de-crosseuse ; Ramancheuse de bondieuseries
Hani Ferland s’intéresse depuis 2016 à la transformation d’objets récupérés, d’abord avec les statues religieuses puis avec les broderies vintage.
C’est en 2017 qu’elle développe un amour infini pour le point-de-croix et entreprend une démarche autodidacte pour maîtriser cette technique.
Ses œuvres sont un amalgame de trash, de kitsch et de culture populaire.
Littérature et autres niaiseries, soirée magique qui illumine Sherbrooke à tous les mois à la Petite Boîte Noire, lui offre un premier tremplin d’exposition en 2018 pour une quinzaine de broderies.
En 2019, le Musée des Beaux-Arts de Sherbrooke lui offre un mur rouge dans le cadre du Salon du Printemps des Artistes des Cantons-de-L’Est durant lequel elle y perdit un peu connaissance.
Job d’adulte
Hani Ferland officie à titre de directrice générale et directrice musicale au 98.3 fm, CIAX à Windsor.
Elle utilise d’ailleurs sans vergogne ses ondes pour la diffusion de l’émission Velours, son show de radio mélangeant l’humour, les vinyles oubliés (parfois avec raison) et les recettes de drinks à base de crème de menthe.
Côté plume, on a jadis pu la lire comme chroniqueuse dans le feu-journal La Nouvelle de Sherbrooke alors qu’elle y a tenu une colonne mensuelle ainsi que la chronique disques. Elle a également fait paraître un texte, Harpie, dans la revue littéraire Cavale.
Joyeuse troubadourde
Hani Ferland a été une criarde guitariste etSlashOu criarde bassiste dans quelques formations punk. Aujourd’hui elle enregistre des tounes en secret dans son projet que personne a jamais entendu: ContreCoeur.
Outre ça, ça d’l’air que sa page Facebook est ben gros divertissante.
C’pas mal ça
C’pas mal ça.